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informatique
17 mars 2012

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Qui n’a pas entendu parler de Wikileaks depuis une semaine ? Si cela ne vous dit rien, il serait temps de vous réveiller pour réaliser que ça bouge dans la sphère politique internationale ces jours ci. Le site Wikileaks qui a pour mission d’informer la population mondiale sur les secrets de nos gouvernements a commencé fin novembre à publier des cables diplomatiques américains. Le site c’est fait connaitre depuis quelques années par la publication de documents, dont plusieurs sur la guerre en Afghanistan. Ces cables contiennent des informations sur une foule de sujets. Notamment que les diplomates américains à l’étranger avaient reçu l’ordre de récolter des données personnelles sur leurs homologues (cartes de crédit, mots de passes, données biométriques, etc), l’inquiétude de certains pays arabes à propos du programme nucléaire iranien, la vente par la Corée du nord de missile à l’Iran ou encore, des confirmations que les attaques contre les serveurs de Google plus tôt cette années provenaient bel et bien de la chine. On y décèle aussi la vision qu’à le gouvernement américains des autres pays. Cela cause bien sûr des friction, mais tous sembles se retourner non pas contre les État-Unis, mais contre Wikileaks. Depuis le début des publications qui se font au compte-goûtes, le site subit sans arrêt de violentes attaques par Denis de Service [DDoS] ce qui le rend souvent inaccessible. Du côté du monde physique, les attaques sont dirigées vers le fondateur de Wikileaks : Julian Assange. Australien d’origine, il serait présentement en Angleterre pour éviter une extradition possible vers les État-Unis où on souhaiterait l’accuser d’espionnage, de trahison et même de terrorisme. Heureusement ce n’est si facile point de vu légal. Le seul poids juridique contre Julian Assange sont des accusations de crime sexuel pour un évènement qui se serait produit en Suisse début 2010. Le fondateur de Wikileaks aurait refusé de se retirer lorsque le condom aurait déchiré lors d’une relation à l’origine consentante. Au vu des pressions internationales, Interpole a tout de même émis un mandat d’arrêt pour cet incident. Julian Assange est présentement un homme haït des politiciens de part le monde. Un conseiller au premier ministre canadien suggère que Julian Assange devrait être exécuté, les militaires américains sont fortement incités à ne pas consulter Wikileaks, des étudiants de Columbia reçoivent l’instruction de ne pas parler de Wikileaks et le gouvernement australien se montre hostile envers un de ses propres citoyens. Depuis le début décembre, il a été très difficile pour Wikileaks de demeurer en ligne. D’abord, Amazon les a expulsé de leur plateforme d’hébergement pour le lendemain expliquer qu’ils ne pouvaient tolérer que du contenu volé soit hébergé sur leur plateforme. S’en est suivi de leur fournisseur DNS pour le nom de domaine wikileaks.org, everyDNS, qui a abandonné Wikileaks. D’ailleurs à ce propos, le nom easyDNS a été repris à tord par plusieurs blogueurs et journalistes. Alors que Wikileaks serait maintenant hébergé par OVH en France, c’est au tour du gouvernement français de faire pression contre Wikileaks. Cependant, OVH reste neutre sur la légalité du contenu et demande la décision d’un juge. Dernier coup dur en liste, Paypal qui bloque les dons pour Wikileaks. Wikileaks n’a pas que des ennemis. Reporters sans frontière condamne les mesures prises contre Wikileaks et les services bannissant le site sont appelés à être boycottés. Aussi, une résistance semble sur le point d’être mise en branle. Alors que Wikileaks.org n’existe plus, nous avons vu apparaître cette fin de semaine des centaines de miroirs du site Wikileaks. Il est possible de mettre un serveur à disposition de Wikileaks simplement en créant un compte ssh et un sous domaine pour qu’un miroir du site soit automatiquement installé et mis à jour. Ainsi, nous avons nous aussi installé notre propre miroir : http://wikileaks.hightech-area.com/. Nous vous encourageons donc à supporter Wikileaks et la liberté de presse en restant informé, en partageant l’information, en créant vous aussi un miroir ou en envoyant un don à Wikileaks. Partagez l'article :
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